Les toiles d’Elisabeth GORE me parlent à l’oreille comme une chanson de Barbara :
« Dites-le-moi du bout des lèvres
Je l’entendrai du bout du cœur
Vos cris me dérangent, je rêve
Je rêve
Oh, dites-le-moi doucement
Murmurez-le-moi simplement
Je vous écouterai bien mieux
Sans doute »
Elisabeth la « murmureuse » nous parle du bout de son pinceau… nous l’entendons du bout du cœur… pour peu qu’on laisse son regard et son esprit s’abandonner aux doux silences de cette palette poétique et vibrante de terre de sienne, de gris, d’ocre rouge, de blancs crayeux… paysages tout à la fois étranges mais hospitalier, territoires universels mais si profondément intimes… entrer dans son univers c’est accepter de laisser résonner en nous l’écho d’un souffle de vie qui nous fait palpiter le cœur….